Faye Delaney
Messages : 69 Inscrit(e) le : 25/03/2017 Age : 28 yo. Status : in a relationship (sort of).
| Sujet: (M) AU CHOIX ~ i wanna be your left hand man Dim 26 Mar - 23:52 | |
| Liam Delaney "quote quote quote." © crédit obligatoire.take a chance on me NOM › Delaney, Liam. ÂGE › 24/25 ans, au choix. Si vous préférez (pour une question d'avatar) vous pouvez en faire le grand frère de Faye et non plus le petit, et lui donner entre 29 et 32 ans. Je modifierais ma fiche en conséquence, ça ne me dérange pas du tout. . MÉTIER/ÉTUDES ($) › Repris de justice. Liam est en réinsertion donc aucun métier pour le moment mais je vous laisse libre de lui trouver le job que vous voudrez STATUT CIVIL › Célibataire. Hétéro, bisexuel, homosexuel c'est à vous de décider. TRAITS DE CARACTÈRE › Liam a toujours été le soleil quand Faye était la lune, deux astres complémentaires. Avant la prison, Liam fut ce gosse dont on ne peut que tomber amoureux. Plus grand et costaud que le reste de la famille, doté d'un large sourire espiègle reconnaissable entre mille avec sa dent vrillée et de grands yeux d'un vert vif, impossible de ne pas l'aimer, irrémédiablement. Il était le seul à savoir décrocher à sa soeur maltraitée de grands éclats de rire qui tonnaient comme l'orage et à la faire se sentir mieux rien qu'en l'appelant de ses "Hey Faye !!!" rauques, bruyants, désespérément brusques. Là où Faye était toutes en nuances, teintée de beiges et de silences, de sanglots silencieux et de rêves chimériques, Liam était une tornade, un arc-en-ciel, le gosse qui faisait fondre n'importe qui et n'écoutait... personne. Toutes les interdictions qu'on infligeaient à Faye lui passaient au-dessus de la tête et il disparaissait puis surgissait quand bon lui semblait. Malgré ses airs fripons, Liam était un brave gosse, profondément gentil et aimant. Il était simplement plus fort ou plus indifférent, incapable de laisser les ténèbres de l'appartement l'envahir pour le rendre, lui aussi, terne et silencieux, triste et conciliant. Liam n'a jamais été conciliant. Son mot préféré ? Non. Il répétait non constamment, pour tout, pour rien, et ne disait oui que lorsque la question posée incitait à un non. Jamais d'accord plus par pitrerie que réel principe, il était de ces gosses infernaux dont on ne sait que faire, puis de ces adolescents qui échappent à tout contrôle. Sauf au sien. Faye savait toujours où était son frère et lui demandait si peu qu'aucune de ses requêtes ne se voyait mises par un KO par ses "non" irrévocables de sa voix de ténor fier de ses bêtises. Il est de ces hommes charismatiques, les leaders qui entraînent dans leur sillage, les créatifs qui ont du mal à rentrer dans le moule. Mais derrière son apparence affable et cette faculté à se faire aimer, Liam cache en lui une colère, une certaine violence. Elle a grimpé en lui jusqu'à ce qu'il ne sache plus la contrôler, jusqu'à tuer le père pour la sauver, elle, sa soeur qu'il aime plus que tout. Liam n'est pas un monstre, c'est seulement un homme qui voulait faire le bien, même si ça signifiait semer la mort. Il a un sens aigu de la justice, de la droiture, c'est le type qui rêvait de devenir reporter et de se barrer suturer les plaies de ce monde. La prison ne l'a pas brisé. Dorénavant, je le vois plus renfermé, moins loquace mais toujours rebelle, toujours passionné et convaincu qu'il a fait ce qu'il fallait. Son seul remord est d'avoir échoué à s'enfuir avec Faye pour lui offrir une vie meilleur. Son seul regret est de pourrir neuf ans en taule, au milieu de sales types, de mecs méprisables et dangereux où il doit faire montre de toute sa roublardise pour s'en sortir sans trop d'hématomes. Liam, il est déterminé, ingénieux, goguenard. Il prend la vie à la légère parce qu'il sait, mieux que personne, qu'il n'en sortira pas vivant : il souffre d'un cancer. Et il a perdu neuf ans de sa vie. Alors depuis sa sortie, Liam est désinvolte, frivole, badin, séducteur, irrévérencieux, menteur, inconscient, insouciant, meurtri. Il est protecteur mais refuse de s'attacher, conscient que son existence ne tient qu'à un fil. GROUPE › au choix. AVATAR › au choix. be a force of nature Liam est un gamin du Queens, qui a eu le malheur de naître dans une famille déviante. Le père ? Violent. Malade. Une maladie sournoise, insidieuse et inconnue sur laquelle personne n'a jamais su (pu?) mettre de mots. Invisible, impalpable, elle a pourtant toujours été là, puisque Papa n'a jamais consulté. Papa c'est ce fantôme en pyjama qui hantait les murs, de l'après-midi jusqu'à tard dans la nuit, dans ses mensonges éhontés, dans le feu de sa maladie. Sans doute une mythomanie aiguë, un début de schizophrénie, un soupçon de paranoïa... Un homme faussement fragile, supposément toujours fatigué, trop pour se lever le matin, trop aussi pour participer aux tâches ménagères juste bonnes pour les femelles mais pas assez pour rester tranquille ou se montrer clément, lorsqu'il se sentait irrité, agacé, dépassé. Et dépassé, il l'était toujours. Il suffisait d'un rien pour le mettre dans une colère noire, qui déployait ses ailes pour mieux se refermer sur Faye (qu'elle, toujours elle) jusqu'à l'étouffer telle une cage trop étroite. Elle en a versé, des larmes, elle en a offert, des câlins à un petit frère trop jeune et qui ne comprenait pas, elle en a pris des coups, pour lui, pour le préserver, le protéger et finalement, les cicatrices, les bleus et le sang, on s'y habitue. Ce pour quoi personne n'est réellement paré c'est l'autre violence. Celle qui n'a ni forme, ni nom, le constant déni, les tortures psychologiques. On ne se remet jamais tout à fait du manque d'amour, de considération. Et ça, Liam aussi l'a subi. L'enfant invisible. C'est ce qu'il était. Celui qu'on ne regardait pas. Il n'a jamais su pourquoi, même s'il s'en doute : il n'est pas de son père et c'est tant mieux. Ce serait un soulagement à l'idée d'avoir commis un meurtre, oui, mais pas un parricide, ce mot odieux qui terrorise. Loin de subir de plein fouet, comme Faye, il s'est préservé en s'éloignant, en recréant pour lui une nouvelle cellule familiale, celle des amis. Liam fut l'enfant indépendant, turbulent mais bien vivant et personne n'aurait cru qu'il serait le premier à flancher, à remplacer la tyrannie du père par la sienne. Mais Liam l'a fait, il a tué. anecdote mort du père: - Spoiler:
C'est le bruit qui la réveilla. Un bruit infernal, douloureux, comme si l'orage grondait et que le tonnerre venait de frapper quelque part à l'intérieur. Ce vacarme indistinct se chargea de l'extraire des bras confortables de Morphée mais c'est la suite qui la fit se lever, tremblante et en panique, encore ensommeillée. Un cri. Guttural et profond, terrifiant, comme sorti des tréfonds de son âme. Sa mère hurlait comme un animal blessé et Faye bondit hors du lit, confuse et vacillante, dans un rêve. Ou plutôt un cauchemar car ce qu'elle découvrit dans l'embrasure fit couler son coeur au fond de son ventre et elle croit bien qu'une partie y sommeille toujours, noyée dans du pétrole, ensuquée par la poudre et le sang. « Papa ?! » Ce fut un tout petit cri, un son rauque et inaudible puisqu'au moment où il expira, elle se rendit compte que c'était un choc, une surprise, mais qu'elle ne ressentait nulle tristesse. Faye était confuse, si confuse en réalité qu'elle voyait trouble et avançait péniblement de ses entrechats de danseuse, ralentie par les tâches sombres qui dansaient devant ses yeux. Elle n'avait même pas aperçu Liam dans l'embrasure de la porte et se montrait bien incapable de relier entre eux les éléments, l'odeur de la poudre, le bruit de la balle qui claque et l'état de son père. Son cerveau assommé d'informations concordantes mais irréelles refusait d'assimiler les faits et c'est ainsi qu'elle s'agenouilla sur le côté du lit, près d'un corps encore chaud mais sans vie. Papa était mort en silence, lui le baryton du cri qui hurlait, frappait et s'échinait en gestes mécaniques comme un ogre désarticulé. Faye ne le réalisa pas. Les yeux brouillés de larmes, elle ouvrit comme elle le put son éternel pyjama en flanelle pour prodiguer un massage cardiaque. Elle ignorait comment faire, savait seulement qu'il fallait tenter le tout pour tout alors elle se releva et appuya de toutes ses forces tremblantes sur la cage thoracique haïe. Une fois, deux fois, trois fois, dix fois. Elle ne se souvient plus vraiment Faye. Mais elle s'acharnait à réveiller un cadavre dont la cervelle crépissait les murs sans réfléchir, sans pouvoir s'arrêter, même lorsqu'elle perçut le craquement sinistre d'une côte. Le souffle court, la bile au bord des lèvres, elle persista longuement jusqu'à ce que deux mains ne s'abattent sur ses épaules. « Arrête Faye, ça sert à rien. » Elle reconnut la voix tonitruante de son frère, plus éteinte qu'à l'accoutumée mais poursuivit, la chassant de ses oreilles. « ARRÊTE!!! » Docile et effrayée par la dureté de sa voix, Faye stoppa instantanément et pivota pour faire face à son frère, sans comprendre. Elle mit de longues secondes à connecter avec la terrible réalité. Son frère, tout d'abord. La mine sombre et l'haleine chargée du whisky tord-boyaux que leur père s'enfilait continuellement en le cachant avec les produits ménagers et pire que tout l'objet métallique reflété par la lune que tenait sa main. Un flingue. Une antiquité paternelle ayant appartenu supposément à elle ne savait quel espion héros qu'il adulait, une affabulation de plus. Incapable de soutenir son regard vitreux, trop placide, Faye émit un geste de recul, un seul. Elle recula d'un pas, plus abattue et désespérée qu'elle ne l'avait jamais été et prit sur elle pour terminer l'examen de la pièce, dorénavant rattrapée par la réalité. Elle réalisa que sa mère ne criait plus et que ce bruit atroce, presque rassurant, avait été remplacé par un bourdonnement sourd dans ses oreilles, une nuisance stridente et continue qui précédait toujours les rares malaises auxquelles elle était sujette, lorsque c'était trop. Faye était fragile et parfois, son cerveau se déconnectait brusquement de son corps et elle s'écroulait sans raison médicale ou scientifique. Comme morte pour une poignée de secondes ou de minutes. Lorsqu'elle se réveillait, elle passait une journée atroce, le crâne enserré dans un étau et le corps plus courbaturé que si elle avait été rouée de coups des heures durant. Elle déglutit, péniblement, et essaya de s'ancrer dans la réalité, aussi atroce soit-elle, ignorant les signes précurseurs. Son regard perdu accrocha pour un instant la silhouette de sa mère, recroquevillée. Elle se balançait d'avant en arrière, les genoux relevés contre son menton dans une posture d'enfant mais le pire, l'insoutenable, c'était son visage. Un visage constellé de petits éclats de lui, de crâne et de cervelle, de sang et de rouille. Ses traits déformés par le choc, la peur et le dégoût se mirent à émettre des sons primitifs qui auraient dû l'émouvoir. Mais Faye n'était qu'à moitié-là, elle se cachait quelque part en elle-même, loin dans les tréfonds de son âme pour se préserver de cette scène qui, elle le savait, la hanterait pour le restant de ses jours. Elle restait là, hagarde, son coeur cognant à tout rompre dans sa poitrine, tant qu'elle crut qu'elle allait défaillir. Mais à la place, ce fut un seau d'eau glacée en pleine figure, un uppercut mental qui finit de la réveiller tout à fait. « Je l'ai fait pour toi. » Sa voix absente s'éleva dans l'atmosphère chargée et vint s'abattre sur elle avec violence, plus fort encore que les coups. Faye écarquilla ses grands yeux félins dans lesquels on aurait pu se noyer et le fixa sans comprendre. Il n'aurait rien pu dire de pire pour lui arracher le coeur et les entrailles, encore chaudes. Elle se laissa choir au bord du lit, plus abattue encore qu'une poupée de chiffon. Et c'est là qu'elle se mit à pleurer, à chaudes larmes mais sans un bruit. Les sanglots coulaient sur ses joues rondes comme dans le lit d'une rivière et ses larmes, aussi grosses que des perles, avaient le toucher létal de l'acide, brûlant, l'odeur de la poudre et le goût acre du sang. Elle était responsable. C'était sa faute, à elle qui n'avait pourtant rien demandé. C'était sa faute et elle sut qu'elle s'en voudrait toute sa vie, portant le poids harassant d'une culpabilité qui ne lui appartenait pas. Mais c'était tout ce qu'elle pouvait faire pour le soulager, lui. Porter le blâme, une part de ce meurtre, faire front. Les yeux dans le vague, Faye trouva enfin le courage de s'exprimer, de réfléchir. Il fallait agir, vite. « Je vais appeler la police. » déclara-t-elle d'une voix trop douce pour son propre bien, partiellement éteinte. Elle se releva avec une lenteur précieuse et souleva son t-shirt, dévoilant l'ecchymose aux allures de constellation qui s'épanouissait le long de ses côtes. Faye portait des cicatrices dispersées un peu partout jusqu'à son crâne, des bleus et des restes de fractures ou des fêlures qu'en savait-elle, jamais soignées. Elle s'en tirerait. « On-on dira que c'est moi... ils comprendront, non ? » espéra-t-elle de sa voix blanche, un timbre de môme, de souris. « Donne-le moi. » Faye essaya d'arracher l'arme de la main de son frère, sans succès. Il le serrait fermement entre ses doigts aux jointures devenues blanches et la fixait, elle, avec sa tendresse habituelle, calme, si calme pour une situation aussi alarmante. Avait-il prémédité son geste ? La question demeura en suspens car au fond d'elle elle savait que la réponse la ferait définitivement chavirer. Il en fallait déjà peu pour qu'elle soit emportée par les flots... « Tu ne comprends pas. » souffla Liam, trop serein. « Personne n'appellera la police. On s'en va toi et moi. On ira loin d'ici, dans un pays où ils nous retrouverons jamais et on recommencera. On sera heureux, j'te le promets. Il faut juste que tu me fasses confiance... » Mais les plans de Liam ne se réalisèrent jamais. Lorsqu'ils s'aperçurent de l'absence de leur mère, il était déjà trop tard. Dans la salle de bains attenante, elle avait appelé la police. C'est elle qui prit la fuite avant le procès et disparut à jamais. Pas eux. Faye et Liam furent interrogés séparément et Faye mentit. Elle essaya de couvrir son frère, de s'accuser à sa place mais personne ne la crut. Elle était si troublée, si confuse, si fragile, elle ressemblait tant aux victimes et si peu aux bourreaux. Après trois jours de garde à vue, elle finit par craquer et à raconter sa version, la vérité. Une vérité qu'ils possédaient déjà depuis le début car Liam n'avait rien caché, ni omis. Il refusait de comparaître pour meurtre, estimant que c'était de la légitime défense, qu'il avait tué un monstre. Faye, de son côté, fit son possible pour réduire la peine de son frère. Elle avoua tout ce qu'elle n'avait jamais dit auparavant, les sévices constants, la folie du père et ses jeux de torture psychologique. Elle dit tout, mais Liam fut jugé durement avant qu'ils ne puissent tous deux s'envoler et recommencer...
En-dehors de cette famille qui le caractérise (surtout depuis qu'il a commis l'irréparable), Liam est un artiste, un manuel, un expansif, qui ressent au centuple et jette ce qu'il ne sait exprimer sur des toiles vierges. + Il plaît aux femmes (ou aux hommes ou aux deux selon l'orientation que vous désirez), il est charmant et charmeur, avec ses allures de bad boy édulcoré et sa fougue de chiot turbulent. + Il est fort, c'est l'épaule stable contre laquelle se reposer, l'homme qui prend soin de ses proches et ne laisse pas tomber ses responsabilités même s'il aime la marginalité, l'ivresse, le danger. + Liam est malade. C'est la raison pour laquelle on l'a libéré de prison pour bonne conduite après neuf ans de taule. Il ne l'a avoué à personne. D'ailleurs, il refuse de se soigner. Lui, tout ce qu'il veut, c'est vivre. Vivre à en s'en exploser le coeur pour rattraper ses années perdues, il veut brûler son existence par les deux bouts jusqu'à se consumer pour ne pas laisser le cancer qui le gangrène gagner la bataille. Tout le reste est libre, c'est votre personnage avant tout. disarm you with a smile FAYE, sa soeur aînée : Faye, c'est toute la vie de Liam, il l'aime, il a voulu la protéger, la défendre, la venger aussi et puis lui offrir une autre vie, lui donner mieux sauf qu'il a échoué. Il a tout fait pour elle, jusqu'à missionner un type un peu louche (Jake) pour veiller sur elle jusqu'à ce qu'il puisse le faire lui-même. Mais il ne réalise pas qu'à trop l'aider en sous-marin, en secret, en dissimulant des choses essentielles (la présence de Jake dans sa vie, son cancer), il risque de la perdre. Pour l'instant, leur relation est idyllique : ils sont sur un nuage. Celui des retrouvailles, du manque enfin comblé et de la fin de la captivité (pour lui). Mais il y aura du drama, bien sûr, même si rien ne saura les séparer trop longtemps parce qu'ils sont au-dessus des étoiles, tu peux pas test. Parce qu'ils sont tous les deux brisés et que Liam ignore à quel point la Syrie a marqué Faye jusqu'à l'âme, et qu'elle sous-estime l'impact d'une lourde peine de prison sur le caractère autrefois affable de Liam. - point de vue de Faye:
A la fois mère et soeur, parfois même davantage, presque jumelle, le lien qui l'unit à son frère était au-dessus du ciel et des étoiles, de la galaxie et de l'univers entier. Il suffisait de sa présence, d'un regard, d'un mot pour alléger le poids sur ses épaules ou les hématomes clairsemés sur sa peau. Même après. Car après cette nuit qui a fait basculer toute leur vie, rien n'a changé. Le sang vicié du parricide aurait pu souiller leur lien, le ronger jusqu'à l'étioler mais au contraire... le pourpre à jamais sur leurs doigts et ce sentiment d'injustice après le procès de Liam a fini de les souder. Chaque semaine, Faye se rend en prison malgré la (longue) distance et chaque semaine elle sème des éclats d'elle, des petits riens. Des livres et des annotations dissimulées entre les pages, de longues lettres touchantes et des polaroids souriants, des breloques sans valeur chargées de souvenirs... Ni Faye, ni Liam n'ont jamais manqué ce rendez-vous et jamais le jugement ou les regrets n'ont entaché ce lien. Leur lien. Bien qu'il ne soit plus là physiquement, le fil n'est pas rompu et même à l'autre bout du monde, Liam est partout. Dans les photos sur les murs pastels de sa chambre, sur les bibelots qui trônent sur ses étagères, dans ses t-shirts, immenses, qu'elle porte pour dormir ou respire parfois à pleins poumons dans l'espoir qu'ils aient conservé son odeur. Dans ses mots, enfin, toujours élogieux et tendres à son égard. Il n'est pas le monstre, le criminel qu'imaginent les autres et Faye le défend bec et ongles tout en préparant son retour avec une agitation sans pareille. Car Liam lui revient, tout prochainement, libéré pour bonne conduite après plus de neuf ans derrière les barreaux. Ce qu'elle ignore encore c'est la raison de la clémence du juge : son frère qu'on lui rend enfin, ce n'est que pour mieux le reprendre, dans une injustice dont la vie a le secret. Il est malade et elle n'en sait rien. JAKE, meilleur ami, frère de coeur : Ils se sont rencontrés en prison, après s'être apprivoisés de longs mois, en silence. Ils se ressemblent dans leur entêtement, dans leur détermination à ne pas se laisser avoir, se laisser briser, baiser, et aussi dans le mépris qu'ils accordent aux autres. La taule, l'enfermement, ça rapproche surtout quand on partage une cellule et ces deux-là sont rapidement devenus amis. Presque frère, liés par la mort et les barreaux. Liam est moins torturé, Jake est plus sombre mais ils se complètent, se confient. Liam surtout. Il parle de Faye, souvent, jusqu'à ce que Jake ait lui aussi l'impression de la connaître alors qu'il n'en est rien. Lui n'annonce jamais la raison de son incarcération, il conserve farouchement le silence quand son ami tente d'en apprendre plus et c'est tout. Quand Jake est libéré, il y a x temps (entre six mois et un an), sans attaches, il accepte la demande de son ami : veiller sur sa soeur, de loin. En prendre soin. L'approcher, la protéger, sans jamais lui avouer que l'ordre vient de lui. Mais Jake est dorénavant prisonnier de son rôle, acculé entre sa loyauté sans failles envers Liam et ses sentiments pour Faye, développés bien malgré lui. A la sortie de prison de Liam, il sera là, à jouer l'inconnu en présence de Faye et à le soutenir le reste du temps. C'est lui qui lui trouvera un job, c'est lui encore qui l'emmènera draguer des nanas tout en essayant de s'y dérober. Mais leur amitié sera mise à rude épreuve si jamais Jake dévoile ce qu'il éprouve pour Faye. Parce que Liam est protecteur, il veut le meilleur pour elle, elle a déjà trop souffert et à ses yeux, il ne peut pas souffrir de la voir soumise à un ancien taulard, enfermé pour une raison si affreuse qu'il n'a jamais voulu piper mot. Coucou toi, Allez, prends Liam, parce que Faye a besoin de son unique phare pour fonctionner correctement et moi, j'adore écrire les relations familiales fusionnelles, c'est quasiment mes préférées L'avatar est de surcroît, ultralibre, je n'impose jamais un truc aussi trivial parce qu'on va pas se mentir : je. m'en. fiche. tant que l'avatar coïncide à l'âge du personnage à +4/-4 ans sinon ça me perturbe mais pour le reste, c'est avant tout ton personnage, il doit donc porter une bouille qui te plaît et t'inspire et moi, je suis cool là-dessus, je peux te donner quelques idées si t'en manques, bien sûr, mais c'est pas à moi de le choisir donc je préfère ne pas en proposer d'entrée de jeu Sinon, je ne demande pas grand chose de plus qu'un RP par semaine (plus c'est mieux bien sûr mais je ne suis pas la nana la plus rapide du coin) Tu peux écrire à je, à tu, à il, rien ne me dérange, tu peux poster court comme long, tout me va. Entre nous, j'ai toujours écrit des pavés mais je n'en ai plus vraiment envie et j'essaye de me restreindre donc que tu écrives court ou long tu es le/la bienvenue parce que je ne suis pas certaine de bien réussir à me calmer niveau longueur mais je ferai de mon mieux. Ma seule exigence, c'est un bon niveau de RP (le genre qui donne envie de répondre illico et fait grave fangirler ) mais ces dernières années, je n'ai jamais été déçue par un style alors c'est obvious. Du coup... la seule chose avec laquelle je suis un peu relou c'est l'orthographe. On fait tous des fautes, bien sûr, mais s'il y en a trop, ça me bloque totalement, surtout des "manger" au lieu de "mangé" par exemple et inversement, mais en dehors de ça, je suis cool et je te promets plein de beaux rps ! | |
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