Angelo - Nuvole bianche

NOM › Ponti est le nom que lui a transmit son père, tout comme son prénom, il est chantant et ne laisse aucun doute quant à ses origines. PRÉNOM(S) › Angelo, ce doux prénom qui fait référence aux anges. ÂGE › Il a 27 ans depuis quelques mois et ne fait pas vraiment attention au temps qui passe. DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Angelo est né le 18 Janvier 1990 à Venise en Italie, la fameuse ville des amoureux. NATIONALITÉ & ORIGINES › D'origine italienne, Angelo à la double nationalité, celle du sol sur lequel il est venu au monde et celle du pays qui l'a accueilli lorsque son père à décider de l'envoyer vivre ailleurs comme cadeau d'anniversaire pour ses dix ans. MÉTIER/ÉTUDES ($) › Le travail d'Angelo n'est pas prestigieux mais lui permet de vivre sous un toit et de manger à sa faim, il travaille en tant que serveur dans un pub. STATUT CIVIL › Il est célibataire,  la raison principale semble être la peur de l'engagement, ou de la possible perte d'un être qu'il viendrait à aimer. STATUT FAMILIAL › Lorsqu'il était jeune sa famille était tout pour lui, mais aujourd'hui ce n'est qu'un vieux souvenir, il n'a aucune personne partageant son sang, proche de lui. Sa famille c'est ses collègues, ses amis et pour l'instant ça lui suffit.TRAITS DE CARACTÈRE › Après la perte de sa famille, Angelo à développer de nouveaux traits de caractères, aujourd'hui il est sensible mais le cache par de l'arrogance, gentil mais le cache par de l'indifférence la peur de perdre à nouveau quelqu'un l'a forcé à se créer une carapace qui ne le représente pas. Mais derrière celle-ci, il est déterminé, mystérieux et séduisant.  GROUPE › Fire starter.

1. Angelo est fils unique d'une famille italienne aisée, le destin à décider pour lui que venir seul au monde était la meilleure option, aujourd'hui il réalise que c'est mieux comme ça, même si lorsqu'il était enfant il désirait avoir une petite soeur ou un petit frère pour pouvoir s'occuper de lui, pour être le bouclier et l'épée qui repousserait ceux qui tenteraient de venir les embêter.
2. Son enfance est heureuse, c'est sa mère qui s'occupe de lui le plus souvent pendant que son père lui travaille et enchaîne les réunions à l'étranger. Il aimerait le voir plus souvent mais l'amour que lui porte sa mère lui suffit.
3. La vie à décider de lui enlever sa mère peu avant ses dix ans, elle décède dans un accident de voiture et laisse Angelo livré à lui même.
4. Il n'écoute plus lorsqu'on lui parle, son père commence à faire une dépression et lorsqu'il ne pleure pas, il crie. Angelo passe ses journées dans sa chambre, jusqu'à ce que son père, décide de l'envoyer dans un autre pays ne pouvant assumer la charge de l'enfant.
5. Angelo arrive à Southport dans un pensionnat, il ne connaît personne et ne souhaite pas que cela change, il adopte un comportement renfermé sur lui même.
6. Les études d'Angelo se déroule normalement, il n'excelle pas mais n'est pas non plus médiocre, aucune motivation ne le pousse à étudier, si ce n'est celle d'obtenir de quoi pouvoir se nourrir et se loger.
7. Angelo laisse ses études de côté lorsqu'il parvint à trouver un emploie dans un pub, il est désormais serveur et gagne un salaire, désormais il ne vit plus grâce à l'argent de son père mais grâce à celui qu'il gagne par sa propre volonté.

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La pluie s'abat sur Southport, je ne peux m'empêcher d'admirer chacune de ces gouttes tomber contre le sol, ce spectacle pourtant si commun me met toujours le sourire aux lèvres.
Aujourd'hui, il n'y a que peu de clients au pub, c'est peut-être pour ça aussi que j'aime la pluie, parce qu'elle empêche les moins déterminés de sortir de chez eux, j'en profite pour nettoyer les vitres, sous l’œil attentif de mon patron, ça fait maintenant plus d'un an que je travaille pour lui, je l'ai toujours apprécié et je pense qu'au fond c'est réciproque, du moins je l'espère, c'est une personne dure parfois mais elle m'enseigne ce que je dois savoir pour faire ma place dans ce monde de fou.
Alors j'écoute attentivement chacune de ses paroles, chacun des conseils qu'il me donne, et de mon côté j'essaie de le rendre fier en réalisant mon travail avec passion, je vois en lui un père de substitution, quelqu'un à qui je peux me confier et être vraiment moi même, je ne porte aucun masque et parfois ça fait du bien.
Je ne sais pas vraiment si je compte faire ce travail toute ma vie, mais tant que j'ai de quoi vivre normalement, je ne désire pas changer.

Parfois je m'amuse à observer le comportement des gens qui viennent consommer au pub, c'est fascinant de voir comment un regard peut-être parfois plus expressif que des mots. Certains se regardent avec un regard passionné et semblent fusionnels, d'autres viennent noyer leurs chagrins dans quelques verres, il y'a aussi les habitués qu'on prends plaisir à saluer et qui ont toujours des rumeurs à raconter mais il y'a aussi ceux qui poussent la portent et dont on peu distinguer le fardeau qu'ils portent sur leurs épaules d'un simple coup d'oeil, le visage marqué par les épreuves de la vie, des personnes qui continuent à marcher alors que plus d'une fois ils ont été jetés à terre.
Je me reconnais dans des personnes quelque fois, dans l'ivrogne qui tente d'oublier que sa femme l'a quitté et qui fait tout pour faire disparaître la douleur, dans la famille qui s’assoit sur une banquette sourires aux lèvres, dans ce gars un peu perdu qui est indécis.

La vie est faite d'épreuves, je l'ai appris à mes dépends, parfois je pleure en repensant au passé, à ces moments en famille de pur bonheur et pourtant si anodin, parfois je souris en m'imaginant dans un futur proche où la peine laisserait place à bonheur sans limite, où chaque moment, chaque seconde serait savouré.

La haine que j'avais contre celui qui m'a envoyé ici a laissé place à du regret et de la gratitude, il avait fait un choix difficile, un choix que je ne comprenais pas mais qui aujourd'hui me paraît clair.
Je ne sais pas si j'aurais un jour le courage de prendre l'avion pour à nouveau retourner à Venise, cause d'une souffrance encore présente même si atténuée, je ne sais pas si j'aurais le courage de croiser ce regard que j'appréhende tant.

Je ne sais pas de quoi demain sera fait mais j'ai envie de poursuivre ma quête vers le bonheur même si je dois à nouveau passer par la souffrance, je veux caresser l'espoir de pouvoir enfin être celui que je suis vraiment.

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J'aimerai que cette journée soit différente, la même routine qui dure depuis quelques mois commence à me faire suffoquer, je rêve d'aventure, de liberté, de me sentir en vie et non prisonnier d'un système condamné à rejouer en continue la même journée comme Sisyphe roulant son rocher en haut d'une montagne continuellement.

Aujourd'hui je prends la décision de casser cette routine et de défier le destin qui aurait voulu que je retourne servir les clients.
Aujourd'hui je prends un jour de congé, j'attrape une tenue de sport et mes écouteurs, j'enfourche mon vélo et je m'élance.
Qu'importe la destination, je désire plus que jamais me laisser guider par mes envies, par mon instinct, profitant de tout ce que la vie peut m'offrir le vent frais qui vient me pousser dans le dos, les rayons de soleil qui viennent réchauffer peu à peu mon corps, les chants des oiseaux et celui des arbres.

Un pur moment de plaisir où je suis en communion avec la nature, un moment qui ne pourra être troublé par personne.
Les kilomètres s'enchaîne et les musiques défilent, pour la première fois depuis longtemps, je me sens revivre, aujourd'hui je comprends que je dois prendre les choses en main, que je dois provoquer le destin et ne pas le subir.

Cette magnifique journée se finira en observant le couché de soleil depuis la jetée, parce que je veux profiter de chaque moment qui m'est offert.

La vie est faite de choix, chacun ayant leur niveau d'importance, aujourd'hui je fais le choix et j'en fais également le serment, que je profiterai de chaque jour comme si c'était le dernier.

Musique (optionnelle):

Le ciel est bleu, les oiseaux chantent, je me lève sourire aux lèvres, tout est différent désormais, je prends le temps de faire les choses, prendre le petit-déjeuner est devenu sacré, je m'accorde plus de temps pour me préparer, j'aurai quelques minutes de retard au travail mais qu'importe, je suis bien comme je suis.

J'ai le droit à un regard insatisfait du patron lorsque je pousse la porte mais il s'estompe bien vite lorsqu'il remarque un sourire sur mon visage, il n'en avait pas beaucoup vu depuis qu'il m'avait embauché et il était l'un des seuls à savoir pourquoi.

Je savais que ça pouvait paraître idiot comme raison d'être heureux, mais je ne craignais en aucun cas le jugement de celui que je considérais comme mon père.

Je m'assis à une table, et lui racontai tout ce qui c'était passé, du moins ce que j'avais ressenti, il m'écoutait avec une attention particulière et ça me donnait encore plus envie de sourire, d'apprécier ce moment.

Mon récit prit fin, j'avais les larmes aux yeux comme si ce que j'avais vécu était exceptionnel et dans un élan de joie, je pris celui qui m'avait porté tant d'attention dans mes bras, quelques dizaines de secondes qui resteraient inscrites à tout jamais dans ma mémoire.

PSEUDO/PRÉNOM › Vorchae/Bastien. ÂGE ET PAYS › 20 ans, France. AVATAR › Mariano Di Vaio. AVIS SUR LE FORUM › Simple mais jolie.    PETIT PLUS › Chocolatine.